Aujourd’hui fut un grand jour, puisque j’ai découvert la maison
qui m’avait été choisie.
Le soir, après avoir passé une petite journée de
travail à découvrir le fonctionnement du site Internet et les différents
bureaux de Mejeriet, je me suis rendue à pied jusqu’à Väpplivägen. Pour ça,
j’ai traversé la voie ferrée, suis passée près de cette fameuse auberge où
j’avais séjourné l’année dernière, suis passée devant une usine « Tetra
Brick » et ai marché, marché, marché.
C’est Oscar qui m’a
ouvert la porte, et c’est sa chambre que je vais récupérer. Elle est située au
rez-de-chaussée d’une maison d’un étage avec, à l’arrière, un magnifique jardin
au milieu duquel tronent deux pommiers. La maison en elle-même est vieille,
mais ressemble aux standards auxquels je m’attendais : parquet clair, murs
blancs et salon cosy. La chambre par contre est plus petite que ce que je
pensais, et un peu déprimante au premier coup d’œil, parce qu’entièrement vide. Mais elle me rappelle un peu celle dans laquelle Zabou vivait en Islande. Bon ou mauvais signe, je
ne sais pas trop.
Berit, la propriétaire, me fait faire le tour de la maison.
Au rez-de-chaussée, il y a aussi la chambre de Philipp, un apprenti danseur /
chanteur / acteur, la cuisine et la salle de bain. A l’étage, deux autres
chambres avec des colocs pas encore rencontrés. Berit et moi nous asseyons
autour d’une table. Elle me donne les clefs et me traduit le règlement
intérieur. Je tique sur le fait que je ne puisse pas héberger d’autres
personnes. J’aurai le droit d’accueillir des amis pendant quelques jours, mais je
comprends rapidement que le séjour d’un mois de Nyamuk prévu pour septembre
semble compromis ici. Automatiquement, je me mets à détester cet endroit.
Je repars en direction du centre ville un peu dépitée et
comprends en parlant avec ma mère que je vais probablement devoir me mettre en
quête d’une autre chambre assez rapidement. Je reviens presque paniquée dans la
maison de Marian, et lui explique pendant plusieurs minutes que je ne veux pas
paraitre ingrate, mais qu’il me faut Nyamuk près de moi, et qu’il va me falloir
trouver une autre place. Marian me rassure, me soutiens que je fais ce que je
veux avec le loyer qu’ils me donnent et que personne ne sera vexé. Qu’il s’agit de
ma vie, et que c’est à moi de la gérer. Mais je comprends aussi qu’il ne sera
peut-être pas simple de trouver un autre logement dans une ville étudiante où
toutes les maisons sont prises d’assaut. Suite au prochain épisode...
Je m’endors après une autre longue discussion avec Nyamuk
pendant laquelle je n’ai pas pleuré, cette fois. \o/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire